MBOUR

Pour les amateurs d’Afrique, la Petite Côte commence véritablement à Mbour, dans cette ville cosmopolite où se côtoient Mandingues, Peuls, Diolas et Sérères, les principales ethnies de la région.

Une ville grouillante d’activité, faite de relents de gazole et d’odeurs de poisson fumé, de maillots de foot à l’enseigne des magnas de l’électronique et de poussière de latérite. Une vraie ville africaine en somme, avec ses gares routières, ses gargotes à trois francs six sous et son port, véritable monument à la gloire de l’humain et de la débrouille.

Rien à voir avec la vie aseptisée qu’on mène à Saly. Ici, l’océan transforme les retours de pêche en criées, en marchés débordant de victuailles, en fumeries artisanales. Un melting-pot de saveurs de couleurs et d’odeurs, véritable Babel noire sur fond d’entrepôts salés par les embruns et de ruelles envahies par le sable.

Car c’est à Mbour et à Joal-Fadiouth, à quelques encablures plus au sud, que les eaux glaciales de l’Atlantique régurgitent chaque jour leur plus gros quota de poisson et de crustacés. Une manne providentielle (bien que copieusement surexploitée) qui part illico vers les étals des marchés d’Europe, tandis que le non-choix est fumé sur place.

C’est dans le brouillard quasi londonien des fumeries que se joue l’avenir des poissons pêchés le jour même. Cette technique ancestrale, qui échoit principalement aux femmes, associe braisage, fumage et salage.

 

SINE SALOUM

Pays de terre et de sel, où l’eau s’immisce parmi les arbres, pays de Senghor… Le Siné-Saloumest le royaume de la pirogue et du pêcheur à l’épervier (technique du lancer du filet). Un territoire labyrinthique de petites îles couvertes de palétuviers, de cours d’eau qui lambinent et de langues de sable.

Ce pays de pêcheurs-paysans, dont le nom provient de la confluence de deux fleuves, le Siné et le Saloum, a engendré deux des plus importants royaumes du Sénégal. Découvert par l’infatigable navigateur portugais Cadamosto au XVe s, le Siné-Saloum a été épargné par l’histoire, en raison de son isolement jusqu’à la période coloniale.

Un pays quasi vierge donc. Désormais classé patrimoine mondial par l’Unesco, il offre au visiteur l’occasion de tutoyer l’Afrique dans ce qu’elle offre de plus édifiant : une parfaite adéquation entre l’homme et son environnement.

Pour ça, il faut le parcourir à la voile, en pirogue, en charrette tirée par des ânes ou tout simplement à pied. Partir à la rencontre de quelques pierres dressées datant de la préhistoire, d’une forêt de baobabs ou de salines, des sortes d’enfers où les pieds dans la saumure, les femmes triment sous un cagnard aveuglant.

Dans le Siné-Saloum, il faut oublier les chambres avec vue sur mer et les piscines à débordement. Il faut savoir privilégier l’espace, la relative frugalité d’un repas de poissons d’eau douce, les soirées autour d’un feu sous un ciel crépitant d’étoiles. Les nuits sans clim’ permettent d’écouter les bruits de la jungle…

 

 

PETITE COTE

PLAGES DE SABLE FIN, COQUILLAGES ET LAGUNES

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Une mer toujours calme, protégée par la presqu’île du Cap-Vert qui atténue les effets des vents marins, une succession de plages entrecoupées de pittoresques villages de pêcheurs, un soleil toujours présent, tel est le tableau qu’offre à la vision des visiteurs les villages de YenneToubab DiallawNdayanePopenguineSomoneNgaparou...

Plus au sud, on découvre les sites touristiques de Nianing, à 10 km de Mbour, Pointe Sarène et Mbodiène, à mi-chemin entre Nianing et Joal, village natal de l’ancien président Léopold Senghor.

C’est un beau panorama de plages immaculées et, par endroits, de terres recouvertes de coquilles d’huîtres et de palourdes, comme sur l’île de Fadiouthqu’un long pont de bois relie à la terre ferme. Des lagunes de taille variable emprisonnent parfois la berge où somnolent, paresseuses, les pirogues le soir.

 

 

JOAL ET FADIOUTH

Village natal du poète académicien Léopold Sedar Senghor, Joal mérite le détour pour sa criée. Un spectacle très photogénique que ce ballet de charrettes à cheval et de porteurs qui mettent toutes leurs forces à décharger les pirogues alors que les camions frigo sont prêts à démarrer. Curieux mélange de tradition et de modernité.

Et puis bien sûr la visite de Fadiouth, l’île aux Coquillages, qui avec ses ruelles chargées de soleil, ses greniers à mil sur pilotis et son cimetière si pittoresques séduisent tous les visiteurs. Le rythme nonchalant de l’île et l’harmonie des paysages et des volumes donnent un charme très particulier à ce village.

POPENGUINE

Popenguine est un petit village en bord de mer, à 60 km de Dakar, entre Toubab Diallaw et La Somone. Chaque année, depuis 1888, des milliers de jeunes se rendent à pied jusqu’au sanctuaire à l’occasion du pélerinage annuel de la Pentecôte. 

Fondé il y a 350 ans, le village s’appelait d’abord Poponguine. Il est devenu Popenguine à l’initiative du président Léopold Sédar Senghor.

Popenguine et la vierge noire

Village de pêcheurs et d’agriculteurs à l’origine, il est aujourd’hui connu principalement comme un lieu de pélerinage catholique (Sanctuaire Notre-Dame de la Délivrande) et pour son aire protégée, la Réserve naturelle de Popenguine .

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Né en 1968 au Siné Saloum

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Mis à jour le 26/05/2023

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